Relations positives

Gail Boushey et Joan Moser recommandent une approche pour faciliter l’autonomie des élèves en mathématiques. Elles avancent qu’un des facteurs les plus importants de cette approche consiste à établir des relations démontrant la conviction de l’enseignant que tous sont capables et dignes d’apprendre les mathématiques par la confiance et le respect que celui-ci témoigne à ses élèves. Cette approche permet à l’enseignant d’offrir à tous ses élèves des possibilités de perfectionner leurs compétences en tant qu’apprenants autonomes.1 

L’existence d’une relation positive entre l’enseignant et chaque élève procure un sentiment de sécurité à ce dernier et nourrit un solide rapport de confiance dans la classe. Les élèves ne craignent pas de prendre des risques et saisissent que commettre des erreurs fait partie de l’apprentissage. Ils sont plus aptes à voir l’école d’un bon œil et ont plus de chances de développer un véritable amour de l’apprentissage.

“Ce sont les enseignants qui nouent de bonnes relations avec leurs élèves qui sont le plus susceptibles d’avoir une influence supérieure à la moyenne sur la réussite
de ces derniers. ” [Traduction] John Hattie (2009)

Lien avec la recherche

Les recherches effectuées par John Hattie révèlent qu’un des facteurs d’influence les plus efficaces (affichant un effet de taille 0,72 au baromètre des influences) est la relation entre l’enseignant et ses élèves.2

1G. Boushey et J. Moser (s. d.). 1. Framework. TheDailyCAFE.com. https://www.thedailycafe.com/math-daily-3/math-essential-elements/understand/1-framework (Consulté le 4 juillet 2020).

2Wack. « Hattie Ranking: Backup of 138 effects related to student achievement ». VISIBLE LEARNING. (D’après John Hattie (2009). Visible Learning. p. 118) https://visible-learning.org/2016/04/hattie-ranking-backup-of-138-effects/. (Consulté le 14 septembre 2021).

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