[traduction libre] Lorsque vous invitez un ainé à tenir une cérémonie de reconnaissance territoriale, il est extrêmement important de veiller à ce qu’il soit traité avec respect et de faire le nécessaire pour répondre à ses besoins avant, pendant et après la cérémonie. (Cf. Ayisiyiniwak: A Communications Guide1)(p. 27) pour en savoir plus sur les ainés et sur leurs divers rôles.)

Voici quelques lignes directrices et suggestions concernant le protocole à suivre à l’égard des ainés.

Points à vérifier au moment de communiquer avec le bureau du conseil de bande

  • Nom de l’ainé et orthographe de son nom
  • Titre de politesse à utiliser
  • Coordonnées

Il est coutume de verser des honoraires à l’ainé.

  • Ne demandez jamais à l’ainé combien lui verser.
  • Les honoraires devraient être déterminés à l’avance et refléter la valeur de ce qu’offre l’ainé. Tenez compte du fait que cela consiste en fait à associer une valeur monétaire à une cérémonie sacrée.

Déplacements

  • Soyez prêt à assumer les frais de déplacement de l’ainé. Il pourrait être nécessaire de dépêcher une voiture ou un taxi pour le conduire à l’endroit voulu.
  • Vérifiez si l’ainé sera accompagné.
  • Le cas échéant, obtenez le nom de la personne en question. Vérifiez s’il faut la dédommager et attendez-vous également à couvrir ses frais de déplacement.

Aliments et boissons

  • Si l’ainé est invité à partager un repas, vérifiez à l’avance s’il a des allergies ou un régime alimentaire particulier.
  • Dans certaines cultures, il est coutume de servir son repas à un ainé et peut-être même de le lui servir en premier. C’est nettement ce qui doit être fait lorsqu’un ainé a de la difficulté à se déplacer et doit utiliser une canne pour marcher.
  • Certains ainés n’accepteront pas de participer pas à des rencontres où l’on sert de l’alcool. Veillez donc à communiquer ce détail à tout ainé que vous invitez.

Au moment de prendre contact avec un ainé, rappelez-vous qu’un appel téléphonique est préférable à une lettre. Souvent, les ainés se fondent davantage sur la parole que sur l’écrit. Par ailleurs, il ne faut pas communiquer avec eux des mois à l’avance et tenir la chose pour réglée. Appelez-les à nouveau quelques semaines, puis quelques jours avant la rencontre. Soyez également prêt à ce qu’ils se voient dans l’obligation de se décommander en raison d’évènements communautaires ou de problèmes de santé. Si cela se produit, communiquez avec la communauté pour voir s’il est possible d’inviter un autre ainé.

Il se peut que l’ainé invité décide d’inclure la purification par la fumée  dans la cérémonie de reconnaissance. Vous devriez donc vous assurer de prévenir l’établissement où se tiendra la rencontre de cette possibilité.

Le moment venu, veillez à avoir quelqu’un en poste à l’entrée de l’établissement pour accueillir l’ainé et la personne qui l’accompagne. Informez quiconque est chargé de l’accueil de ne pas s’attendre à une poignée de main. Au moment de se présenter, il faut attendre que l’autre personne tende la main et, le cas échéant, ne pas serrer celle-ci trop vigoureusement. – Il ne faut jamais serrer la main tendue plus fermement que la personne qui la tend. Il suffit de s’imaginer une main douce et délicate, et tout ira bien. – Prenez soin également d’informer la personne qui présentera et remerciera l’ainé de ces considérations.

Lors d’une rencontre de grande envergure, envisagez de ménager un endroit tranquille où l’ainé pourra se préparer à la cérémonie de bénédiction ou de purification par la fumée, se reposer après son arrivée sur les lieux ou avant de retourner chez lui. Il faudrait aussi lui offrir une collation et une boisson à son arrivée ou planifier un repas à son intention si la rencontre se tient au milieu de la journée ou en soirée.

  • Pendant la cérémonie, tous sont debout, sans chapeau, la tête inclinée et les mains pendantes ou jointes en prière.
  • Personne ne doit s’assoir avant d’être certain que l’ainé a fini de parler. Il faut garder le silence et ne pas texter ni répondre au téléphone pendant la cérémonie.
  • Concentrez-vous sur la cérémonie et demandez au groupe ou à l’assistance de faire de même.

1Ville de Saskatoon (2019). Ayisiyiniwak A Communications Guide kâ-isi-pîkiskwâtoyahk, 2e édition avec avant-propos de C. Clark, maire de la Ville de Saskatoon, W. Wilson du Centre culturel autochtone de la Saskatchewan (SICC) et M. Culbertson du Bureau du commissaire aux traités (OTC). p. 27. https://www.saskatoon.ca/sites/default/files/documents/community-services/planning-development/ayisiyiniwak_a_communications_guide_2.0_web_sept2019.pdf (Consulté le 3 février 2021).

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